SECTEUR de Santé
« Il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans le cœur des disciples du Christ, et dans l’humain, toute faiblesse, toute pauvreté et toute souffrance. » (Cf. Vat. II Gaudium et Spes, 1)
Attentive aux signes des temps, la Congrégation des Sœurs des Saints-Cœurs a toujours répondu aux appels de l’Eglise dans le domaine de la santé. Quel que soit le mode d’activité exercé, (curatif, préventif, éducatif ou administratif), les Sœurs sont présentes partout, prêtes à remplir chacune, dans la charge qui lui est impartie et selon ses compétences, les tâches les plus diverses que peut exiger ce champ apostolique privilégié par le Seigneur. Les objectifs : A l’écoute de la souffrance des hommes, la Congrégation voit les personnes atteintes, non seulement dans leur chair, mais encore davantage dans leur âme, dans leur situation familiale et sociale.
Elle tend donc à servir l’être humain dans sa totalité : tout en s’occupant de sa santé, elle lui transmet un message d’amour et d’espérance.
Concrètement, les Sœurs sont appelées à vivre elles-mêmes les valeurs évangéliques et à les partager avec leurs collaborateurs pour humaniser le cadre du travail et sensibiliser au devoir de respecter la vie humaine et sa dignité, en conformité avec l’enseignement moral de l’Eglise.
Si les modalités d’existence et d’exercice changent, l’esprit et les objectifs apostoliques restent les mêmes : « Témoigner du message évangélique à la suite du Christ qui sauve et qui guérit » (Livre Annexe à la Règle de Vie. 83).
Aperçu historique
Depuis sa fondation, la Congrégation était présente dans le monde des malades.
En 1868, à Damas-Bab Touma, et en 1876, à Alep-Allaf, les Sœurs se sont adonnées à des soins à domicile, ainsi qu’à de multiples activités médico-sociales.
Au début du siècle passé, les hôpitaux étant presque inexistants, les Sœurs ont déployé des efforts continus dans le secteur extra-hospitalier. Quelques-unes avaient même tenu des dispensaires (Mission d’Egypte, de Homs, de Hama, de Midan, de Zahlé, de Jneinet-Reslan). Mais elles y apportaient plus de dévouement et d’empirisme que des connaissances scientifiques.
En 1943, Mère Alexandrine Maksoud, alors Supérieure Générale, envoya des religieuses suivre les cours de l’école d’infirmières de la Faculté Française de Médecine, à Beyrouth. Certaines ont préparé le diplôme d’obstétrique. Des dispensaires s’ouvrent bientôt à Bikfaya, à Aïn-Ebel, à Hazmieh et à Bauchrieh . Une Sœur prête son concours à celui de Tanaïl, tenu par le F. Maamari.
De même, la Congrégation a pris en charge d’hôpital d’Etat de Hama (1945), de Mouallaka -Zahlé (1951) de Tartous et de Lattakié (1953) et le sanatorium de Qadmous (1959).
Avec la floraison des hôpitaux, la Congrégation a vu que le service de santé exige des compétences professionnelles et que le dévouement et la longue expérience ne peuvent plus suffire ; alors, la formation s’est intensifiée pour que les Sœurs soient capables, non seulement de soins infirmiers, mais aussi de gestion des établissements hospitaliers et d’encadrement des équipes pluridisciplinaires. Depuis, le progrès continue, et la Congrégation cherche à s’adapter à des besoins de plus en plus pointus dans les domaines de spécialisation, pour être auprès des maladies nouvelles et des détresses nouvelles du monde actuel.
